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Mourad Gharsalli est devenu depuis peu, l'homme le plus recherché en Tunisie. Accusé de terrorisme et de faire partie de la bande du mont Chaanbi, le ministère de l'intérieur raconte qu'il est impliqué dans la mort de plus 30 agents de police et de militaires, et d'être le chef du groupe qui a attaqué la demeure de l'ex ministre de l'intérieur Lotfi Ben Jeddou et qui a coûté la vie à 4 agents qui assuraient la garde.

Terrorisme d'état :

Lors d'une apparition télévisée, la soeur de Mourad Gharsalli, Radhia a présenté un témoignage très troublant qui a poussé le porte paroles du ministère de l'intérieur, Mohamed Ali Aroui à intervenir en direct avec un air nerveux rejetant les accusations de Radhia, avec aussi des propos assez durs sur son compte Facebook.

En effet, Radhia Gharsalli n'a pas réclamé l'innocence de son frère mais a condamné fermement et clairement ses actes et qu'il est responsable de son comportement. Mais, elle a dénoncé la violence habituelle de la police portée contre sa famille qui n'ont rien à faire avec les actes de leurs fils. Radhia a dénoncé les agressions continues de la police et la violence verbale qui accompagne les investigations lors des raids continus de la police sur la maison de famille, ce qui a coûté la vie à un autre de ces frères mort sur arrêt cardiaque. En entendant Radhia Gharsalli on comprend de suite que la police tunisienne a mis la famille Gharsalli dans un enfer sans aucune raison.

Deux policiers ont informé le terroriste de l'heure et de la date exacte du raid visant son arrestation :

Une annonce choc de la part de Radhia Charsalli qui a déclaré qu'un jour avant la fuite de son frère, deux policiers lui ont communiqué la date exacte de l'opération visant son arrestation. L'annonce qui confirme encore une fois que les terroristes sont infiltrés dans les services de sécurité tunisienne, mets beaucoup de doutes sur l'identité des gens qui sont derrière ces terroristes.

Le porte paroles du ministère de l'intérieur en colère :



Mohamed Ali Aroui s'est exprimé aussi au téléphone pour démentir Radhia Gharsalli, accusant clairement la femme d'essayer de montrer son frère comme victime du système policier de l'état et non pas un terroriste accusé de tuer 30 agents et militaires. 

De toute façon, les tunisiens peuvent facilement distinguer les mensonges de la police et du son porte paroles, puisqu'on connait bien nôtre police, ses méthodes et la corruption qui augmente de plus en plus dans ce secteur. D'où, on n'est pas très étonnés de savoir que des policiers collaborent avec les terroristes, d'ailleurs, la Tunisie, a toujours connue le terrorisme, un terrorisme d'état de police qui augmente de plus en plus



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