En Tunisie, quelques tunisiens se réunissent devant la demeure de l'ambassadeur français pour exprimer leur solidarité contre le terrorisme. Bon ça pouvait être génial dans d'autres circonstances, mais pas avec les orphelins syriens qui meurent aujourd'hui de froid après avoir fuit les bombes du plus cruel des criminels l'ordure Bachar Al Assad et sa bande. Ces mêmes tunisiens qui soutiennent le régime syrien en fermant les yeux sur les plus de 121 milles martyrs dont des milliers d'enfants, se sentent choqués par l'attaque à Charlie Hebdo.
Non Je ne suis pas Charlie. Ce journal que les politiciens veulent rendre comme symbole de liberté d'expression n'a jamais était digne d'être un journal, se moquer des religions n'a jamais été de l'art ou de liberté d'expression, c'est juste un genre dégueulasse qu'on peut comparer à la place qu'occupe la pornographie dans le cinéma. S'attaquer au sacré des gens, et non seulement à l'Islam mais aussi à Jésus d'une façon dégoutante ne peut pas être un art ni une liberté d'expression et continuer dans ce sens en ignorant l'effet que ça produit chez certains est une agression. Si on regarde les slogans qui représentent les crayons et disent que c'est plus fort que les balles, on admet indirectement qu'avec des crayons on peut commettre des crimes plus pires que les tueries juste avec.
Je ne peux pas être Charlie. Je ne peux être que cette Syrie détruite sous le nez de tout le monde sans que personne ne bouge le cul, alors que pour un journal qui n'est pas digne d'être un, les crétins dans mon pays allument les bougies pour des personnes qui agressent des millions de personnes dans le monde. Ce n'est pas parce que les morts cette fois ont la peau blanche et les yeux bleus que je vais me préoccuper. Je m'en fout car je sais qu'ils s'en fout quand même de nous, c'est réciproque donc.
#Je_ne_suis_pas_Charlie
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